Atelier régional sur la Convention de l'UNESCO de 2005 et la Charte de l'Union africaine pour la renaissance culturelle

Soumis par dougoutigui le mer 13/04/2022 - 19:37
Niamey

Du 28 au 30 août 2017, s'est tenu au CELHTO-UA à Niamey (République du Niger) un atelier régional sur le « partenariat avec la société civile dans la mise en œuvre de la Convention de l'UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles et la charte de la renaissance culturelle africaine : quels défis ? quelle solution ? ». Organisé par le Centre Régional des Arts Vivants en Afrique (CERAV/Afrique) en partenariat avec le Centre d'Etudes Linguistiques et Historiques par Traditions Orales de l'Union Africaine (CELHTO-UA) et bénéficiant du soutien du Gouvernement de la République du Niger, ce a réuni une trentaine de participants, représentants des organisations de la société civile culturelle et des ministères en charge de la culture de 11 pays africains (Bénin, Burkina Faso.


Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana, Mali, Mozambique, Niger, Nigéria, République Démocratique du Congo, Togo) et deux pays européens (Belgique et France). Cet atelier a été ouvert par le Ministre par intérim de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale du Niger en présence de M. Stanislas MEDA, Secrétaire Général du Ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso, représentant son Ministre, parrain de cet atelier , MM. TUBLU Komi N'kégbé Fogâ et Michel SABA, respectivement Coordonnateur du CELHTO-UA et Délégué Général du CERAV/AFRICA et chefs de partenaires qui ont soutenu le projet de mise en œuvre de cet atelier et dont les noms sont : Africalia (Belgique), Observatoire des Politiques Culturelles en Afrique (Mozambique), Culture et Développement, (France), CEDEAO (Nigéria) et l'Institut de la culture africaine et de la compréhension internationale (Nigéria). L'objectif général fixé est d'approfondir la réflexion sur les mécanismes garantissant la participation effective de la société civile à la mise en œuvre des instruments normatifs guidant les politiques publiques dans le domaine de la culture au sein des États africains.


C'est dans une très bonne ambiance que se déroulent les travaux de l'atelier, alternant communications et débats, sous la modération de personnalités culturelles expérimentées telles que Pr Lupwishi MBUYAMBA, Dr Stanislas MEDA, Secrétaire Général du Ministère en charge de la culture du Burkina Faso, l'Ambassadeur Filipe SAWADOGO, grand militant du dialogue interculturel et interreligieux en Afrique, Mme Valéria MARCOLLIN de l'ONG Culture et Développement basée à Grenoble et M. Frédéric JACQUEMIN de l'agence de coopération culturelle Africalia, basée à Bruxelles (Belgique). Des communications et des débats ont permis d'aborder des sujets reflétant la diversité des enjeux et des défis liés au développement de la culture en Afrique en général, et plus particulièrement ceux jouant un rôle clé dans l'atteinte des objectifs de la Convention de l'UNESCO de 2005.


Il ressort des discussions que, à des degrés divers, la société civile a été activement sollicitée dans la mesure de ses moyens. Il existe cependant des limites liées à la faible structuration des organisations de la société civile et à leur faible capacité à fédérer leurs efforts pour mener des actions en synergie.


Les travaux de l'atelier ont montré un fort potentiel contributif de la société civile culturelle africaine à l'appropriation, à la diffusion et à la mise en œuvre des instruments normatifs internationaux tels que la Convention de 2005 et la Charte de la Renaissance culturelle africaine. Les participants à l'atelier se sont engagés à être des acteurs clés dans la mise en œuvre des résolutions prises et dans la sensibilisation des États africains pour l'accélération de la ratification de la Charte de la Renaissance culturelle africaine ainsi que pour la mise en œuvre de la Convention de l'UNESCO de 2005 et de l'Union africaine Agenda 2063.


A l'issue des délibérations, les participants ont adopté une déclaration dite de Niamey, une recommandation et quatre motions de remerciements.


Département de la communication