STATUT DE CENTRE DE CATEGORIE 2 PLACE SOUS LES AUSPICES DE L’UNESCO : L’UNESCO RENOUVELLE SA CONFIANCE AU CERAV/AFRIQUE

Soumis par dougoutigui le mer 04/10/2023 - 13:34
unesco

Suite à sa création en juin 2010 à travers la signature d’un Accord entre le Gouvernement du Burkina Faso et l’UNESCO, le Centre régional pour les arts vivants en Afrique a officiellement ouvert ses portes en mars 2016 à travers une cérémonie officielle de lancement de ses activités qui a connu la participation des autorités gouvernementales d’alors.

Le Centre a mené plusieurs activités répondants aux objectifs de sa création. A ce titre on peut noter entre autres :

• Le renforcement des capacités, le partage d’expérience et la promotion des exemples de bonnes pratiques dans la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO à travers l’organisation des ateliers régionaux à Bobo-Dioulasso (2016), Niamey (2017), Ségou (2019), Abidjan (2020), Ouagadougou (2021), Dakar (2022) ;

• La mise en réseau des acteurs dans les filières « arts du spectacle, cinéma et audiovisuel », à travers l’organisation des panels dans le cadre des évènements culturels régionaux et internationaux et des ateliers ;

• L’assistance technique des Etats et des Organisations de la société civile culturelle pour l’élaboration des rapports périodiques quadriennaux sur la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO ;

• Le développement et la mise à disposition de ressources documentaires (Centre de ressources du CERAV/Afrique) sur la Convention 2005 et de publications spécialisées relatives aux arts vivants ;

• L’insertion dans des réseaux internationaux (consortiums) d’organisations et d’institutions culturelles par les lesquels diverses opportunités sont captées pour le secteur culturel africain : projet « Culture at Work Africa » pour la promotion de la valeur publique du dialogue interculturel ; projet « Créer en Afrique Centrale » pour stimuler le potentiel d’un secteur culturel et créatif ainsi que sa contribution au développement socio-économique des pays ACP;

• La contribution à l’élaboration de stratégies et de politiques favorables à l’émergence d’industries culturelles et créatives fortes en Afrique ;

• La collaboration avec les structures de formation et d’enseignement supérieur intervenant dans les matières culturelles (Université Senghor d’Alexandrie…) ;

• Etc.

Toutes ces activités n’ont été possibles qu’avec l’accompagnement des autorités du Burkina Faso et des Etats participants aux activités du CERAV/Afrique sans oublier les différents partenaires techniques et financiers qui ne cessent d’accompagner le Centre.

Après cinq années de mise en œuvre de ses activités et selon les termes de la Stratégie globale concernant les Instituts et Centres de catégorie 2 de l’UNESCO, le CERAV/Afrique a accueilli, en fin 2021, sa première évaluation externe organisée par l’UNESCO pour le renouvellement de l’Accord et du statut de Centre de catégorie 2.

Au terme de cette évaluation conduite par le Cabinet Ian C. Davies Conseil Inc. basé au Canada, la performance du CERAV/Afrique est jugée positive au regard du niveau d’atteinte des objectifs et fonctions édictés dans l'Accord entre le Gouvernement du Burkina Faso et l'UNESCO, de sa contribution aux objectifs stratégiques de programme de l'UNESCO.

Le Conseil exécutif de l’UNESCO à sa 214ème session a approuvé la reconduction du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) et a pris note des résultats de cette évaluation externe commandité par l’UNESCO et de la recommandation formulée par la Directrice générale de l’UENSCO de reconduire le CERAV/Afrique comme Centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO.

A cet effet un nouvel accord tripartite entre l’UNESCO, le Gouvernement du Burkina Faso et le CERAV/Afrique a été signé le 13 juin 2023 pour une durée de huit (08) ans, marquant ainsi la reconduction du CERV/Afrique sous le statut de centre de catégorie 2 placé sous les auspices de l’UNESCO.

Cette reconduction du statut du Centre témoigne de la marque de confiance que l’UNESCO place aux actions du CERAV/Afrique dans l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés.

C’est également l’ouverture d’un nouveau cycle de vie pour cette institution qui devra relever de nombreux défis en vue de la promotion des arts vivants, du cinéma, l’audiovisuel et l’accompagnement des Etats dans la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO à l’échelle du continent africain.

Convaincu qu’avec une parfaite synergie d’action, il est possible d’aborder les différentes problématiques du secteur culturel africain, c’est avec juste raison que le Centre salue les efforts déjà consentis par les différentes parties prenantes de ses programmes et invite l’ensemble des Etats, des partenaires technique et financiers à adhérer davantage aux programmes du Centre.